Ruban violet, symbole de la lutte contre la maltraitance

Ruban violet, symbole de la lutte contre la maltraitance
Ruban violet, symbole de la lutte contre la maltraitance

jeudi 13 mars 2014

lundi 24 février 2014

Maltraitance financière: nouvelle brochure de ACEF Montérégie-Est

L'ACEF Montérégie-Est vient de publier une nouvelle brochure d'information pour prévenir la maltraitance financière. Un autre bon outil de prévention à notre portée! Cliquez sur l'image pour ouvrir le document.

http://www.acefmonteregie-est.com/files/Brochure%20Maltraitance%20financiere.pdf

La brochure "Vieillir en sécurité": un outil de choix!

La brochure "Vieillir en sécurité" est un excellent outil de lutte contre la maltraitance envers les personnes âgées. Elle contient entre autres de l'information générale sur la maltraitance et l'outil d'évaluation de la dangerosité ODIVA 360.




On le sait, malheureusement, les victimes ont souvent peur de porter plainte. Elles ont peur des représailles. Les victimes sont souvent seules et isolées et elles se sentent très impuissantes. Si vous soupçonnez qu'une personne est victime de maltraitance... vous êtes peut être la seule personne que la croisera et qui pourrait l'aider... Il est de notre devoir de soutenir une personne qui serait victime de maltraitance et lui offrir de l'aide.  Déjà, il s'agit de vérifier si nos soupçons sont fondés et si les facteurs de risque sont bien présents, notamment en remplissant le questionnaire d'évaluation du danger "ODIVA 360" que l'on retrouve dans la brochure Vieillir sans violence. Si vos soupçons deviennent bien présents, consultez alors une ressource compétente, tel que la Ligne Aide Abus Aînés au 1-888-489-2287 ou Info-Santé/Info-Social 8-1-1.

Et n'oubliez pas que pour toute urgence... faites le 911.



Des exemplaires peuvent être commandés à L'AQDR Nationale
514 935-1551 / 1-877-935-1551    bureaunational@aqdr.org

mardi 28 janvier 2014

Le consentement aux soins chez les personnes inaptes

On croit à tort que les personnes déclarées inaptes(1), soit partiellement ou totalement, n’ont plus de pouvoir décisionnel sur leur personne. Au contraire, en vertu du Code civil, toute personne, y compris celle protégée par un régime de protection ou un mandat homologué, est présumée apte à consentir à des soins. L’aptitude à consentir ou refuser à des soins doit être vérifiée chaque fois qu’un "soin" est proposé. (On entend par "soins" tous les traitements, examens, prélèvements, médications, opérations, hébergement en résidence ou en centre d’hébergement, etc…) Une personne inapte ne peut donc être soumise à des "soins" sans son consentement. 
Afin de contribuer à défaire un mythe qui circule encore abondamment, une personne ne peut donc pas être hébergée et sortie de son domicile sans son consentement, sauf s’il y a d’importantes répercussions sur sa santé ou de grands dangers pour sa personne. Ceci est assez laborieux à démontrer, et au final c’est un juge sur l’avis de professionnels qui doit trancher et décider.  
  

L’évaluation de la capacité à consentir à un "soin" est généralement faite par un médecin ou un autre professionnel de la santé. Certaines questions seront posées à la personne concernée afin de vérifier si elle comprend:

  • son état, sa maladie
  • la nature et le but du soin proposé
  • les risques du soin proposé
  • les risques de refuser le soin proposé 
Si le résultat de l’évaluation démontre que la personne est apte à consentir au soin proposé, le choix de la personne sera obligatoirement respecté.

Cependant, si la personne est jugée "inapte à consentir à des soins" (voir les volets en bleu qui sont évalués afin de déterminer de cette capacité), le tuteur, curateur ou mandataire doit s’informer auprès du professionnel de la santé sur les questions suivantes avant de donner son consentement pour la personne inapte:
  • En quoi le traitement/soin est-il requis pour la santé mentale ou physique de la personne protégée?
  • En quoi est-il bénéfique et opportun?
  • Quels sont les risques à encourir par rapport aux bienfaits escomptés?                
Respecter la volonté de l’usager sous protection

Il est possible que les croyances et les volontés exprimées par la personne, alors qu’elle était lucide, soient contraires à celles de son représentant légal. Celui-ci doit alors les respecter, même si cela va à l’encontre de ses propres convictions.

Si la personne refuse catégoriquement un soin et qu’elle a été jugée inapte à consentir (Code civil article 16) :

          «  L’autorisation du tribunal est nécessaire si le majeur inapte à consentir refuse catégoriquement de recevoir les soins, à moins qu’il ne s’agisse de soins d’hygiène ou d’un cas d’urgence. »

Il arrive que, malgré le consentement du représentant légal, la personne déclarée inapte à consentir refuse catégoriquement le soin proposé. Dans ce cas, selon le Code civil et dans le seul intérêt de la personne, la cause peut être portée devant le tribunal afin d'obtenir l’autorisation de donner le "soin" à la personne inapte, malgré son refus.

Qui consent lorsque l’usager n’a pas de tuteur, curateur ou mandataire?

Si la personne jugée inapte n’est pas sous régime de protection ou sous mandat, voici les personnes qui pourraient alors donner le consentement à sa place:
  • son conjoint
  • un proche parent
  • quiconque démontrant un intérêt particulier pour sa personne
  • le Curateur public, si la personne est isolée.
Pour toutes questions ou informations plus spécifiques sur le consentement aux soins, vous pouvez contacter le Curateur public du Québec au numéro de téléphone suivant : 514-873-5228 ou sans frais 1-800-363-9020

Note 1: Suite à la décision d’un juge et de l’homologation d’un mandat ou ouverture d’un régime de protection)

Rédigé par Caroline Allard T.S., travailleuse sociale au CLSC de St-Esprit (Lanaudière, Québec) 
                                                                                  
Référence : Curateur public de Québec

lundi 2 décembre 2013

Intimidation entre personnes âgées


Le titre peut en surprendre plus d'un...

Qu'on se le dise: l’intimidation entre les aînés existe aussi dans les logements pour aînés et dans les groupes pour aînés... comme dans le reste de la société: on peut être harcelé par un voisin ou dans divers lieux de nos communautés... 

femme âgée
Pour les aînés, cela se traduit par des attaques personnelles, des moqueries, de l’exclusion, des commérages et souvent le bris de la confidentialité en matière de vie privée.

Au moment de la retraite, il semble évident que chacun a droit à la tranquillité d’esprit, mais ce n’est pas toujours le cas...

En raison du bagage d'expérience des aînés, nous avons tendance à oublier qu'ils sont vulnérables (1). Les pertes et les deuils qu’ils ont accumulés tout au long de leur parcours les fragilisent. Les aînés expriment souvent leurs inconforts et leurs peurs face à leur propre vieillissement et à la perte de pouvoir sur leur propre vie, en rejetant ceux qui sont différents (2).  

Il ne s’agit pas de transformer les bourreaux en victimes, mais de bien comprendre que la perte de pouvoir sur sa propre vie en vieillissant peut parfois se traduire par le désir inconscient de gagner une forme de pouvoir sur la vie des autres...

Cependant, que les aînés qui vivent en résidences ou participent à des groupes reproduisent des comportements malsains de façon consciente ou non, il faut faire cesser ces agissements. Si vous vivez une situation d'intimidation, de harcèlement, de pression sociale liée aux commérages de votre entourage, s'il se produit quelque chose qui vous empêche même de participer à des activités sociales ou de simplement vous déplacer en toute quiétude dans votre résidence par peur des autres, il faut absolument agir et faire cesser cette menace à votre santé.

homme âgé qui réfléchit
Faites appel à: 
  • La Ligne Aide Abus Ainés : 1-888-489-2287
  • Info-SOCIAL (demeurez en ligne et écoutez... option 2 de Info-Santé) : 8-1-1
  • Centre d'Action Bénévole de Montcalm  450-839-3118 ou  1-888-839-3440. 
Le comité Agir contre la maltraitance dans Montcalm dit NON à la maltraitance envers les personnes âgées...entre autres... et OUI à la bientraitance envers tous et chacun.
 
Rédigé avec la collaboration de Chantal Béchard, intervenante en logement sociocommunautaire, Regroupement Bénévole de Montcalm, membre du comité Agir contre la maltraitance dans Montcalm.

Mise à jour Isabelle Cloutier, Centre d'Action Bénévole de Montcalm, juillet 2017.


(1) Tiré de l’entrevue avec Isabelle Lukawecki, propriétaire et directrice de la résidence des Jardins d'Élysée sur l'avenue Papineau à Montréal. L’intimidation entre aînés - Le progrès St-Léonard (9 mars 2013)

(2) Inspiré de l’entrevue de Janique LeBlanc avec Chantal Thanh Laplante, du Centre de ressources et de crises familiales Beauséjour à Shédiac, Nouveau-Brunswick.  

mardi 15 octobre 2013

UN COUP DE TÉLÉPHONE QUI COÛTE CHER!




La fraude est un fléau international. Des personnes mal intentionnées profitent souvent de la vulnérabilité de leur victime pour en tirer profit. Tel qu’inscrit dans le Code criminel canadien; quiconque, par supercherie, mensonge ou autre moyen dolosif, constituant ou non un faux semblant au sens de la présente loi, frustre le public ou toute personne, déterminée ou non, de quelque bien, service, argent ou valeur commet une fraude[1].

À titre d’exemples, voici quelques situations frauduleuses qui sont régulièrement rapportées aux oreilles des policiers :


  1. Une personne vous appelle pour annoncer que vous venez de gagner un prix, mais que pour le récupérer, vous devez envoyer un certain montant d’argent inférieur au gain.
  2. Une personne d’origine étrangère vous contacte, puisque vous dire que vous devez absolument envoyer de l’argent pour payer les soins de santé d’un de vos proches qui est en voyage.
  3. Une personne vous téléphone pour vous faire bénéficier d’une offre exceptionnelle sur un bien de consommation.


Afin d’éviter d’être floué par des escrocs, voici quelques conseils à mettre en pratique.


  1. Lorsque vous recevez un appel téléphonique, assurez-vous de l’identité de votre interlocuteur. Une façon simple de le faire est de rappeler à l’établissement de la personne qui vous a contacté, en utilisant un numéro de téléphone que vous aurez trouvé dans un annuaire téléphonique.
  2. Ne donnez aucune information personnelle (nom, prénom, date de naissance, adresse, numéro de permis de conduire, numéro d’assurance sociale, numéro de carte de crédit, etc.) à une personne qui vous téléphone.
  3. Déchiquetez ou brûlez les documents contenant vos informations personnelles plutôt que de les jeter à la poubelle. Ceux-ci facilitent le travail des arnaqueurs.
  4. Lorsque c’est trop beau pour être vrai, méfiez-vous! Prenez le temps de réfléchir et de vous informer.

Si vous croyez avoir été victime de fraude, n’hésitez pas à dénoncer au centre antifraude du Canada au 1-888-495-8501 et/ou au service de police au 310-4141. Pour plus de renseignements, consultez notre site internet www.sq.gouv.qc.ca.

Rédigé par Julie Chevrette, Sûreté du Québec-MRC de Montcalm


[1]  Code criminel annoté, article 380.

mardi 24 septembre 2013

Actes du Forum - Agir ensemble contre la maltraitance dans Montcalm

Suite au forum Agir ensemble contre la maltraitance dans Montcalm et les divers ateliers qui ont eu lieu, nous avons procédé à la rédaction d'actes du forum. Ce document permet de vous replonger dans cette importante journée et permettra également de faire des suivis quant aux problématiques évoquées lors de cette journée.
Pour lire ou télécharger les actes du forum, cliquez ici.

jeudi 4 avril 2013

Commission des droits de la personne et de la jeunesse: une ressource inestimable!

La Commission a vue ses effectifs augmenter considérablement au cours des dernières années, notamment en vue de répondre aux plaintes concernant la maltraitance de personnes âgées. La commission est responsable de l'application de la Charte des Droits et Libertés au Québec et elle détient des pouvoirs d'enquête. 


Si vos droits n’ont pas été respectés, il y a différents moyens que vous pouvez utiliser pour régler la situation :
  • vous pouvez faire valoir vos droits vous-même (avec d'autres personnes qui ont subi le même sort que vous, avec l'aide d'un syndicat ou d'un organisme de défense des droits;
  • vous pouvez déposer une plainte à la Commission des droits de la personne;
  • et finalement, vous pouvez également vous adresser directement à un tribunal.
La Commission reçoit différents types de plaintes, notamment celles concernant la discrimination, l'exploitation et le harcèlement. 
Elle peut intervenir dans différents dossiers concernant les aînés.

Pour découvrir la Charte des droits et libertés, cliquez ici.
Si vous pensez que vos droits ne sont pas respectés... contactez la Commission sans hésiter. Bureau de Montréal: (514) 873-5146, ou sans frais 1-800-361-6477


mardi 12 mars 2013

Hypothèques inversées... ATTENTION!



"Pour plusieurs personnes retraitées, leur résidence principale constitue souvent l'élément d'actif le plus important, d'autant plus qu'il est généralement libre d'hypothèque. À défaut d'avoir accès à d'autres sources d'épargne pour acquitter ses dépenses courantes et imprévues, le propriétaire peut convertir la valeur de sa propriété en argent liquide, tout en continuant à demeurer chez lui.
"À l'opposé d'une hypothèque traditionnelle, où les remboursements du capital font augmenter la valeur réelle de la propriété, l'hypothèque inversée se traduit par une progression continuelle des sommes dues, ce qui fait diminuer graduellement la valeur nette de la propriété.

Une solution de dernier ressort lorsque les fonds manquent (??)




"Cette solution s'adresse en particulier aux Canadiens de 62 ans et plus, désireux de vivre le plus longtemps possible dans leur propre résidence en dépit de moyens financiers limités et qui n'ont pas l'intention de transmettre de biens à leur succession.

"Cette avenue est proposée depuis 1986 par le Programme canadien de revenu résidentiel, qui fonctionne comme une société privée ayant des actionnaires. Attention! Contrairement à ce que certaines publicités laissent croire, il ne s'agit pas du « programme d'hypothèques inversées » offert par le gouvernement canadien, lequel n'endosse en aucune façon les prêts consentis.

Parmi les nombreux désavantages du programme, l'hypothèque inversée comporte de
nombreux frais de justice et administratifs. Le taux hypothécaire est très élevé, si on le 
compare au taux d'une marge de crédit hypothécaire ou à celui d'une hypothèque 
ordinaire.
SOURCE: Régie des Rentes du Québec

Pour détecter les risques de maltraitance

L'outil ODIVA 360 du RIFVEL


Comment évaluer les risques de maltraitance pour les personnes âgées à domicile? Vous soupçonnez qu’une personne proche de vous est victime de maltraitance ou de négligence ? 
Vous pouvez mesurer les risques que comportent la situation en répondant à un questionnaire.

Il en va d'une responsabilité collective pour faire cesser la violence envers les aînés. Pour cela, il faut agir... Les agresseurs ne représentent qu’une petite minorité. La très grande majorité des individus qui prennent soin d’une personne âgée le font avec dévouement et beaucoup de générosité.

Pour faire le test, cliquez ici