Ruban violet, symbole de la lutte contre la maltraitance

Ruban violet, symbole de la lutte contre la maltraitance
Ruban violet, symbole de la lutte contre la maltraitance

mercredi 30 août 2017

L'intimidation entre aînés... Stop!

Reconnaître et prévenir l’intimidation chez les aînés

Les policiers de la Sûreté du Québec de la MRC de Montcalm aimeraient sensibiliser les aînés, ainsi que leurs proches, à reconnaître les signes d’intimidation pour prévenir ou intervenir efficacement. 

Pourquoi ?  Parce que l’intimidation a souvent été associée au milieu scolaire, mais pourtant,  cette forme de violence se produit dans l’ensemble de la société.  L’intimidation a des effets négatifs sur la qualité de vie de celles et ceux qui la subissent.  Ce phénomène est également présent chez les personnes âgées et notamment observé entre les aînés vivant dans les milieux de vie collectifs et communautaires. Toutefois, en étant peu connu, il peut parfois être banalisé alors qu’il ne doit pas l’être. Est-ce par méconnaissance, par aveuglement volontaire ou par peur de dénoncer ???

Tout d’abord, qu’est-ce que l’intimidation ?
« Tout comportement, parole, acte ou geste délibéré ou non à caractère répétitif, exprimé directement ou indirectement, y compris dans le cyberespace, dans un contexte caractérisé par l’inégalité des rapports de force entre les personnes concernées, ayant pour effet d’engendrer des sentiments de détresse et de léser, blesser, opprimer. »

Vous retrouvez 4 types de violence :
· la violence verbale (insultes, menaces),
· la violence psychologique (humiliation, propagation mensongère, évitement),
· la violence physique (pousser, bousculer, faire trébucher)
· la violence sexuelle (attouchement, demande de caresse non désirée, commérage de nature sexuelle).

Les conséquences chez une victime d’intimidation ?

La personne victime peut : avoir peur, se sentir diminuée, perdre confiance en elle, s’isoler, avoir honte, faire de l’anxiété, tomber malade, protéger son agresseur, etc. Il faut en parler !

Si vous êtes témoin d’une situation, vous pouvez grandement aider la victime en lui offrant votre appui, votre écoute ou en l’accompagnant à en parler à quelqu’un de confiance. Vous aiderez grandement à repousser l’agresseur et à ce que la victime retrouve une paix intérieure.

Si vous êtes victime ou témoin, n’hésitez pas à aller chercher de l’aide ou des conseils. Parlez-en à un ami, à un membre de la famille, bref, à quelqu’un de confiance.

Le SILENCE est votre pire ENNEMI…


  • Ligne Aide Abus Aînés : 1-877-489-ABUS (2287). C’est confidentiel et le service est offert par des professionnels (7jours/7, 8h à 20h)
  • Repars : Médiation citoyenne pour la région de Lanaudière : 450 755-3815
  • Sûreté du Québec : Pour des conseils ou porter plainte, appelez : 310-4141


Sabrina Marion             
Coordonnatrice locale en police communautaire                        
MRC Montcalm
Région Mauricie-Lanaudière
District Ouest                             
Sûreté du Québec           
 Bureau     450-439-1911 #261

lundi 17 juillet 2017

Maltraitance des aînés et adultes vulnérables: la loi 115 est entrée en vigueur!

Oui, cette loi pourra changer un certain nombre de choses pour tous ceux qui interviennent auprès des aînés et adultes vulnérables, ainsi que pour ces citoyens. Le Comité s'appropriera d'ailleurs cette loi dès l'automne 2017, afin d'en découvrir tous les mécanismes possibles et de quelles manières les interventions seront facilitées.


Court extrait du préambule:

"Cette loi a pour objet de lutter contre la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité en édictant des mesures qui visent notamment à faciliter la dénonciation des cas de maltraitance et à mettre en œuvre une entente-cadre nationale pour lutter contre la maltraitance. 

"Ainsi, la loi prévoit l’obligation pour un établissement au sens de la Loi sur les services de santé et les services sociaux d’adopter et de mettre en œuvre une politique de lutte contre la maltraitance envers les personnes en situation de vulnérabilité qui reçoivent des services de santé et des services sociaux, que ces services soient rendus dans une installation maintenue par l’établissement ou à domicile, et que la maltraitance soit le fait d’une personne œuvrant pour l’établissement ou de toute autre personne. Elle prévoit également que la politique d’un établissement s’applique, selon les adaptations prévues, aux ressources intermédiaires et aux ressources de type familial accueillant des usagers majeurs et aux résidences privées pour aînés, liées à cet établissement, ainsi qu’aux organismes, sociétés ou personnes auxquels l’établissement recourt pour la prestation de services. Enfin, elle habilite le gouvernement à exiger l’adoption d’une telle politique par tout autre organisme ou ressource qu’il désigne. 

"La loi confie au commissaire local aux plaintes et à la qualité des services de l’établissement la responsabilité de traiter les plaintes et les signalements effectués dans le cadre de la politique de lutte contre la maltraitance envers les personnes en situation de vulnérabilité. De plus, elle prévoit des mesures à l’égard de la personne qui fait un signalement afin d’assurer la confidentialité des renseignements relatifs à son identité, de la protéger contre des mesures de représailles et de lui accorder une immunité contre les poursuites en cas de signalement de bonne foi.

"La loi confie spécifiquement au ministre responsable des Aînés la responsabilité, en concertation avec les intervenants des milieux concernés, de lutter contre la maltraitance envers les aînés, notamment en favorisant la complémentarité et l’efficacité des interventions destinées à prévenir, à repérer et à lutter contre la maltraitance.

"La loi prévoit également l’obligation pour les prestataires de services de santé et de services sociaux et pour les professionnels au sens du Code des professions de signaler certains cas de maltraitance auprès du commissaire local aux plaintes et à la qualité des services d’un établissement ou d’un corps de police, selon le cas.

"La loi définit, notamment dans les lois concernant les ordres professionnels et les lois relatives à la protection des renseignements personnels, la nature de la menace et la notion de « blessures graves » dans les dispositions qui autorisent une personne à communiquer des renseignements personnels, sans le consentement de la personne concernée, afin de prévenir un acte de violence.

"Enfin, la loi habilite le gouvernement à déterminer, par règlement, les modalités d’utilisation, par un usager et son représentant, des mécanismes de surveillance, tels des caméras ou tout autre moyen technologique, dans les lieux visés par la Loi sur les services de santé et les services sociaux.

Pour découvrir la Loi 115 et le document officiel de l'Assemblée Nationale du Québec:

Loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité


Rédigé par Isabelle Cloutier, chargée de projet pour le Comité Agir contre la maltraitance dans Montcalm.

mercredi 5 juillet 2017

Fraudes téléphoniques de l'étranger: ATTENTION !

Ces fraudes de l'appel rapide manqué... on les appelle aussi "wangiris" ou "ping calls" (smishing, fraude par textos-SMS et téléphones cellulaires)...
 
Le but est de vous faire rappeler,
pour vous soutirer un temps de téléphonie
EXORBITANT$$$.
Résistez à la curiosité de rappeler
et de répondre à leurs textos SMS...
La stratégie des fraudeurs est simple: ils appellent votre téléphone cellulaire de l'étranger, en ne vous laissant pas le temps de répondre, en coupant tout de suite la communication, dans le but de pousser votre curiosité à les rappeler... L'erreur est là: cela vous en coûte alors des frais exorbitants si vous les rappelez; ils vous joueront une comédie qui semble bien intentionnée, pourront vous faire croire que vous participez à un concours pour gagner un truc extraordinaire... mais ils vous feront poireauter sur la ligne longtemps, c'est le but... La facture monte alors... et hop... leur tour de passe passe... facture en prime...

Résistez donc à la tentation de répondre et de rappeler ces numéros et textos qui viennent de l'étranger, donc le VANUATU, près de la Papouasie... Vous n'avez pas un nouvel ami là bas...soyez-en certain...   Vigilance.


****************************************

Pour plus d'infos, quelques liens... :


  • https://www.orange.be/fr/support/internet-et-internet-mobile/wangiri-fraude-avec-des-appels-manques
  • https://www.francoischarron.com/lien/xFzjkKlvMo/
  • https://www.police-nationale.interieur.gouv.fr/Actualites/Dossiers/Cybercrime/Arnaque-a-l-appel-en-absence
  • http://www.cra-arc.gc.ca/scrty/frdprvntn/menu-fra.html

Article rédigé par Isabelle Cloutier, chargée de projets pour le Comité Agir contre la maltraitance dans Montcalm, et pour le Centre d'Action Bénévole de Montcalm.



jeudi 13 octobre 2016

L'âgisme, préjugés liés à l'âge, est de la maltraitance

LE RÉSEAU FADOQ DÉNONCE L’ÂGISME À L’ENDROIT DE WINSTON MCQUADE

Lanaudière, le 15 août 2016 – Le Réseau FADOQ déplore le plus récent cas d’âgisme à faire surface dans la sphère médiatique et en appelle à une plus grande inclusion des aînés dans notre société vieillissante.

« C’est dommage et même inquiétant que des personnes aient avancé que Winston McQuade serait trop vieux pour assurer ses fonctions de porte-parole de Greiche & Scaff. Les plaintes à cet effet qui ont été acheminées à la bannière sont des exemples éloquents de discrimination liée à l’âge. Or, chacun a droit à sa place dans la société, chacun peut demeurer sur le marché du travail et il n’y a pas d’âge limite pour jouer efficacement un rôle de porte-parole », fait valoir Maurice Dupont, président du Réseau FADOQ.

Bon an mal an, le Réseau FADOQ doit régulièrement dénoncer l’âgisme dans diverses situations qui insinuent que les aînés n’ont plus leur place sur le marché du travail ni dans le débat public. Bien que toutes les manifestations d’âgisme soient décriées haut et fort, cela n’empêche pas de nouvelles vagues d’âgisme de se produire. Cela rend évidente la nécessité d’une campagne de sensibilisation à grande échelle pour contrer ce phénomène, afin qu’il soit bien compris que la lutte à l’âgisme est l’affaire de tous.


« Toute forme de discrimination est inacceptable. Nous saluons donc la dénonciation de M. McQuade et de la bannière de l’optique Greiche & Scaff. Chaque cas rapporté est une opportunité de sensibiliser les Québécois. En tant que 2e société occidentale qui vieillit le plus rapidement, nous devons jouer un rôle de leader en cette matière et devenir un modèle pour tous ! », ajoute Maurice Dupont.

Comme le Québec est une société qui vieillit rapidement, ce phénomène démographique majeur place la province devant des impacts et des défis qui s’intensifieront à l’égard notamment de l’économie, du marché du travail et du système de santé. Il est donc essentiel que la société québécoise l’aborde de façon globale, positive et selon une approche intergénérationnelle.

Le Réseau FADOQ rassemble et représente les personnes de 50 ans et plus dans le but de conserver et d’améliorer leur qualité de vie. Le Réseau défend et fait la promotion de leurs droits, valorise leur apport dans la société et les soutient par des programmes, services et activités. Le Réseau FADOQ compte à ce jour plus de 450 000 membres dont près de 35 000 dans Lanaudière. Il est le plus grand organisme d’aînés au Canada.
Source et informations : Danielle Perreault Directrice générale FADOQ Lanaudière

jeudi 29 septembre 2016

Reconnaître et prévenir l'intimidation chez les aînés

Les policiers de la Sûreté du Québec de la MRC Montcalm aimeraient sensibiliser les aînés, ainsi que leurs proches, à reconnaître les signes d’intimidation pour prévenir ou intervenir efficacement.

Pourquoi ?  Parce que l’intimidation a souvent été associée au milieu scolaire, mais pourtant,  cette forme de violence se produit dans l’ensemble de la société.  L’intimidation a des effets négatifs sur la qualité de vie de celles et ceux qui la subissent.  Ce phénomène est également présent chez les personnes âgées et notamment observé entre les aînés vivant dans les milieux de vie collectifs et communautaires. Toutefois, en étant peu connu, il peut parfois être banalisé alors qu’il ne doit pas l’être. Est-ce par méconnaissance, par aveuglement volontaire ou par peur de dénoncer ???

Tout d’abord, qu’est-ce que l’intimidation ?
« Tout comportement, parole, acte ou geste délibéré ou non à caractère répétitif, exprimé directement ou indirectement, y compris dans le cyberespace, dans un contexte caractérisé par l’inégalité des rapports de force entre les personnes concernées, ayant pour effet d’engendrer des sentiments de détresse et de léser, blesser, opprimer. »

Vous retrouvez 4 types de violence :
·          la violence verbale (insultes, menaces),
·          la violence psychologique (humiliation, propagation mensongère, évitement),
·          la violence physique (pousser, bousculer, faire trébucher)
·          la violence sexuelle (attouchement, demande de caresse non désirée, commérage de nature sexuelle).


Les conséquences chez une victime d’intimidation ?
La personne victime peut : avoir peur, se sentir diminuée, perdre confiance en elle, s’isoler, avoir honte, faire de l’anxiété, tomber malade, protéger son agresseur, etc. Il faut en parler !
Si vous êtes témoin d’une situation, vous pouvez grandement aider la victime en lui offrant votre appui, votre écoute ou en l’accompagnant à en parler à quelqu’un de confiance. Vous aiderez grandement à repousser l’agresseur et à ce que la victime retrouve une paix intérieure.

Si vous êtes victime ou témoin, n’hésitez pas à aller chercher de l’aide ou des conseils. Parlez-en à un ami, à un membre de la famille, bref, à quelqu’un de confiance.
Le SILENCE est votre pire ENNEMI


Ligne Aide Abus Aînés : 1-877-489-ABUS (2287). C’est confidentiel et le service est
                                           offert par des professionnels (7jours/7, 8h à 20h)

Repars : Médiation citoyenne pour la région de Lanaudière : 450 755-3815

Sûreté du Québec : Pour des conseils ou porter plainte, appelez : 310-4141


Sabrina Carbonneau
Coordonnatrice locale en police communautaire
Sûreté du Québec, MRC Montcalm   
450 439-1911

www.sq.gouv.qc.ca

lundi 25 juillet 2016

La rage au volant... un des visages de la maltraitance...

Qui peut affirmer ne s’être jamais impatienté en suivant un véhicule qui circule trop lentement ou lorsque la route se transforme soudainement en stationnement? Bien peu de personnes. Nous avons tous été témoins de situations où des usagers de la route ont fait preuve d’impatience et de manque de civisme. Certains conducteurs peuvent même avoir été victimes d’intimidation alors qu’ils étaient au volant de leur véhicule.

Même s’il est vrai que la route peut parfois mettre notre patience et notre tolérance à l’épreuve, l’imprudence et les manœuvres agressives peuvent mettre la vie et la sécurité en danger. L’agressivité au volant peut aussi être à l’origine de collisions graves, voire mortelles.

Les irritants de la circulation

Voici quelques comportements qui démontrent qu’un conducteur a tendance à être agressif :
·         suivre de trop près, avec insistance, un autre véhicule;
·         ne pas céder le passage;
·         changer fréquemment de voie sans signaler son intention;
·         rouler avec les feux de route (hautes) en éblouissant les autres conducteurs;
·         klaxonner sans raison, de façon abusive;
·         dépasser par la droite ou par l’accotement;
·         faire des gestes agressifs ou déplaisants;
·         s’arrêter en double file;
·         zigzaguer entre les véhicules.

Que faire face à un conducteur agressif?
Si vous êtes victime d’un conducteur agressif, voici quelques conseils :
  • demeurez calme;
  • cédez le passage;
  • ne réagissez pas aux paroles ou aux gestes provocateurs;
  • évitez tout contact visuel;
  • si vous êtes passager d’un véhicule, votre attitude calme peut avoir un effet bénéfique sur le conducteur.
N’hésitez pas à signaler les comportements agressifs!

La Sûreté du Québec compte sur votre collaboration pour signaler les conducteurs qui mettent en danger la vie et la sécurité des autres usagers de la route. Il suffit de composer l’un de ces numéros de téléphone sans frais : 310-4141, *4141 (à partir d’un cellulaire), ou le 911. N’oubliez pas que la courtoisie au volant, ça fait du bien, et qu’un geste courtois en attire un autre!

Le téléphoniste vous demandera les renseignements suivants :
  • la description du véhicule et du conducteur;
  • le numéro de plaque d’immatriculation;
  • le lieu et l’heure où avez été témoin de ce fait;
  • la direction empruntée par le véhicule;
  • le comportement observé.
Et surtout, souvenez-vous que la courtoisie au volant, c’est contagieux!
Sergente Sabrina Carbonneau              
Poste de la MRC Montcalm
Sûreté du Québec

(450) 439-1911

jeudi 15 octobre 2015

Testaments, mandats... ça ne fait pas mourir!

Un testament, un mandat de protection et
un bilan patrimonial ...ça ne fait pas mourir! 

Que vous soyez marié, divorcé, veuf, conjoint de fait, uni civilement ou célibataire, si vous décédez sans testament, c’est le Code civil du Québec qui décide... qui héritera de vos biens!

Que vous ayez beaucoup ou peu de biens n’a pas d’importance, il importe par-dessus tout qu’ils soient transmis à ceux et celles à qui vous les destinez.

De plus en plus de copropriétaires d’immeuble sont conjoints de fait. En cas de décès sans testament de l’un deux, l’autre risque de se retrouver copropriétaire de son immeuble avec ses enfants, les enfants du conjoint ou même copropriétaire avec la famille de son défunt conjoint! IMAGINEZ! Vous aimez prendre vos propres décisions vous concernant, le TESTAMENT vous permet ainsi de choisir vos héritiers et surtout de choisir la personne qui s’occupera de régler tous les aspects de la liquidation de vos biens. Le testament est adapté à votre situation familiale et financière. De plus, ce dernier aura un impact facilitant le règlement de votre succession, ce qui évitera de grandes complications à vos proches.

On n’est jamais trop jeune ou trop vieux pour rédiger son testament... et ÇA NE FAIT PAS MOURIR!

Si j’avais su! Plusieurs gens pensent que l’inaptitude c’est la maladie d’Alzheimer qui risque de se pointer le matin de nos 90 ans... Sachez que tout accident qui vous plonge dans le coma ou tout autre type d’invalidité (physique ou mentale), vous rend inapte et que l’inaptitude n’a pas d’âge.

Quand on est autonome, lucide et en bonne santé et qu’on voit soi-même à ses affaires, il est difficile d’imaginer qu’on puisse un jour devenir incapable de poser des gestes routiniers. Et pourtant...

Ne serait-ce que payer son loyer, faire ses courses, prendre rendez-vous chez son dentiste... Nul n’est à l’abri d’un accident grave ou d’une maladie le privant d’usage de ses facultés intellectuelles.

Le MANDAT DE PROTECTION nous permet de choisir nous-mêmes, dès aujourd’hui, qui sera la ou les personnes qui prendront soin de nous et de nos biens. On appelle cette personne de confiance «un mandataire». Cette personne fiable et librement choisie (par exemple, son conjoint, un frère, une sœur, un ami) pourra légalement prendre les décisions importantes nous concernant!

Pour être pleinement efficace, le mandat doit être le plus complet et le plus précis possible, donner des pouvoirs étendus au mandataire et prévoir le remplacement du mandataire dans le cas où, ce dernier décède, démissionne ou devient lui- même inapte à agir pour nous.

En rédigeant un mandat, on ne devient pas INAPTE pour autant !

Souvent, nous possédons non pas une mais cinq cartes de crédit, deux comptes d’épargne et trois comptes chèques dans des institutions financières différentes. Nous sommes propriétaire d’un immeuble, parfois aussi d’un chalet avec un solde hypothécaire, mais avec quelle institution financière? Peut-être avons-nous aussi quelques placements ici et là... mais où et avec quel courtier?

Le BILAN PATRIMONIAL est l’outil tout désigné pour faciliter la tâche de nos proches. Il s’agit en fait d’un inventaire de tous nos biens et de tous les éléments qui constituent notre patrimoine incluant notamment, les adresses des établissements, les émetteurs de vos cartes de crédit, le nom de votre courtier, la «cachette» des obligations que vous possédez, vos prêts personnels, vos REER, vos assurances-vie et même la liste de vos mots de passe et codes secrets, glissée dans une enveloppe scellée, etc.

Finalement, le bilan patrimonial est un instrument qui colle bien à la nouvelle réalité familiale et qui peut aussi servir pour les besoins de redistribution du patrimoine, après une séparation ou un divorce, par exemple. Il pourrait également prouver son utilité dans l’éventualité d’une réclamation d’assurance, d’un incendie ou autre événement tragique.


Rédigé par Me Elise Pellerin, notaire

mercredi 29 avril 2015

Nouveau guide d'intervention en duo!

 


La Chaire de recherche sur la maltraitance vient de sortir un tout nouveau guide de pratique, en mars 2015, qui s’adresse à tout policier ou intervenant, ou a tout organisme, qui désire entreprendre ou soutenir une démarche de lutte contre la maltraitance envers les personnes aînées pour un travail en duo entre un policier et un intervenant.
En 2013, ces partenaires ont identifié une pratique particulièrement innovante, celle du travail en duo inter­sectoriel (à l’avenir désigné simplement par duo) composé d’un policier et d’un intervenant. 

La pratique est inspirée du projet Arrimage dans la région de Montréal.  Ce sont des agents sociocommunautaires du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) qui ont participé, mais pour le présent guide, le terme « policier » est retenu pour sa visée plus générale, car un policier occupant une autre fonction pourrait adopter la pratique en duo intersectoriel. Le terme générique « intervenant » désigne à la fois des intervenants du réseau public du secteur de la santé et des services sociaux (travailleurs sociaux, techniciens en assistance sociale, ergothérapeutes, infirmiers, etc.) que des intervenants du réseau communautaire du secteur de la santé et des services sociaux (travailleurs de milieu, de quartier, etc.). Le terme « organisme » réfère à différentes institutions, organisations, associations privées, publiques ou communautaires.

Un duo est mis sur pied quand les limites de l’intervention individuelle de chacun des secteurs sont constatées et que la nécessité de combiner les forces se fait sentir. Ces constats ou besoins émanent non seulement du policier et de l’intervenant eux-mêmes, mais aussi de leurs organismes respectifs et des tables de concertation ou comités intersectoriels locaux ou régionaux. La pratique en duo est souhaitable, afin de : 

• Répondre à des situations de maltraitance rencontrées autant par un policier qu’un intervenant;
• Rejoindre les personnes aînées isolées;
• Répondre à un besoin exprimé par différents organismes d’un même territoire;
• Répondre à un besoin exprimé par un policier ou un intervenant. Par exemple :

Un policier peut avoir besoin d’un intervenant pour assurer l’accompagnement de la personne aînée maltraitée vers  différentes ressources ou à travers le processus judiciaire; ou l’inverse, un intervenant a besoin d’un policier lorsqu’il est question d’un acte criminel ou dans le but d’assurer sa sécurité lorsque le niveau de danger dans l’intervention est élevé. 
Pour de plus amples, informations, vous pouvez consulter le site de la chaire de recherche en maltraitance, maltraitancedesaines.com et télécharger le document : Guide de pratique en duo intersectoriel policier/intervanant du réseau public ou communautaire, secteur santé et services sociaux Édition mars 2015

(Cet article est tiré de ce guide) 

Collaboration de Ghislaine Jetté, coordonnatrice du dossier "maltraitance envers les aînés" Agence de la santé et des services sociaux de Lanaudière.

mercredi 1 avril 2015

Même avec de bonnes intentions, la maltraitance peut survenir

Récit fictif de Nathalie Lafond et Sophie Brien, Service à la Communauté Rousseau Inc. 

 « La vieillesse arrive brusquement, comme la neige. Un matin, au réveil, on s’aperçoit que tout est blanc ». Bien que cette réalité ait toujours été omniprésente au fil de ma vie, je n’étais pas près d’admettre que ma mère franchissait le pas du 3e âge. 

Autant vous dire d’emblée que ma mère et moi — ce n’était pas le Pérou! On s’aimait, mais pas trop souvent ni trop longtemps… La vie s’est chargée de nous fixer un rendez-vous. Maman a toujours su que j’étais indépendante et détachée. Elle avait vite compris que si elle souhaitait recevoir des nouvelles, c’était elle qui devait faire les premiers pas. Moi, je n’ai malheureusement jamais ressenti ce besoin de vouloir tout partager avec ma mère. Elle me le reprochait régulièrement d’ailleurs, au moins une fois par mois! Elle était tellement douée pour le chantage affectif et c’est, je crois, ce qui nous a éloigné l’une de l’autre très tôt dans notre relation mère-fille. Nous avions vécu toute notre vie ayant des regards opposés, des idées contraires et des opinions adverses. Nos discussions étaient parfois très rudes et hostiles jetant inévitablement un épais brouillard sur nos états d’âme.


mardi 16 septembre 2014