Ruban violet, symbole de la lutte contre la maltraitance

Ruban violet, symbole de la lutte contre la maltraitance
Ruban violet, symbole de la lutte contre la maltraitance

jeudi 24 juillet 2014

Le palmarès des fraudes les plus populaires





La Sureté du Québec MRC de Montcalm a publié un bulletin au printemps 2014 qui faisait état des fraudes les plus funestement populaires. Nous vous présentons une synthèse de ce qui est présenté dans ce bulletin, et vous trouverez des références complètes à la fin de l’article.

Des milliers de personnes subissent malheureusement des fraudes chaque année au Québec, ce qui représente probablement un magot de quelques millions de dollars, avec lequel s’enrichissent ces gens malhonnêtes. Les gens qui commentent des fraudes n’ont aucune pitié ou remord généralement et ne se soucient pas vraiment de votre condition de vie ou financière. Tous les moyens sont bons pour voler autrui, sans vergogne.  Voici le palmarès des fraudes les plus populaires :


  • Loteries, tirages au sort et concours : d’importantes sommes d’argent sont envoyées pour recevoir des prix qui n’existent pas! Par exemple, je reçois régulièrement des appels sur mon cellulaire me disant que j’ai gagné une croisière….FAUX, j’ai gagné le fait d’être importunité par des fraudeurs… voilà ce que j’ai gagné!
  • Ventes pyramidales : il y a promesse de marges de profits très alléchantes et importantes dans la revente de produits, ce sont des systèmes illégaux et risqués
  • Demandes de transfert d’argent : fraude en hausse, méfiez-vous si une personne vous promet de l’argent pour un transfert de fonds. Vous ne recevrez sûrement rien et vous ne reverrez pas votre argent transféré!
  • Fraudes sur internet : pourriels… hameçonnage… logiciels malveillants pistant tout ce que vous entrez au clavier (dont vos mots de passe!), enchères et achats en ligne sur des sites non recommandés…
  • Fraudes par téléphone cellulaire : par textos, concours, jeux-questionnaires, appels manqués, sonneries gratuites, etc…) Évitez de recomposer un numéro inconnu, cela pourrait vous coûter très cher.
  • Fraudes médicales ou liées à la santé : les fraudeurs n’ont aucune pitié et profitent de la souffrance humaine. Solutions et remèdes miracles, promesse de perte de poids facile, fausses pharmacies en ligne, etc.
  • Fraudes du « besoin urgent d’argent » : c’est la fraude qu’on appelle « des grands-parents », le fraudeur se faisant passer pour le petit-fils ou petite-fille o un proche enlevé par des ravisseurs ou qui a des problèmes en pays étranger, etc.…
  • Fraudes relatives aux organismes de bienfaisance : les fraudeurs sollicitent des dons pour un faux organisme ou prétendant représenter un véritable organisme.
  • Fraudes liées à l’emploi : visent les personnes en recherche d’emploi, avec promesse d’un revenu alléchant, obtenu pratiquement sans effort (travail à domicile, tester des produits, occasions d’affaires, encaissement de chèques, etc.)



Les conseils généraux :

  • Protégez votre identité comme la prunelle de vos yeux… 
  • Ne donnez pas de renseignements personnels, sauf si cela est à un professionnel  de confiance. Évitez de les exposer. 
  • Détruisez tous vos documents qui comportent des données personnelles (déchiquetage efficace) 
  • Évitez d’envoyer de l’argent à un inconnu ou une personne qui suscite de la méfiance 
  • Réclamer un prix ne nécessite JAMAIS qu’on envoie d’argent pour le recevoir… 
  • Votre compte bancaire ne devrait jamais être utilisé pour transférer des fonds par un employeur douteux (blanchiment d’argent) 
  • Si quelqu’un sonne à votre porte, exigez de cette personne de vraies pièces d’identité. Vous n’avez pas à faire entrer la personne à l’intérieur et vous pouvez lui demander de quitter (c’est votre droit et elle doit le faire sur le champ) 
  • Au téléphone, ne donnez aucun renseignement personnel, sauf si vous appelez directement une source sûre (et pas un simple retour d’appel d’un pseudo agent de chez Desjardins, par exemple…) Évitez de rappeler un numéro que vous ne connaissez pas, évitez également de répondre à des messages textes d’inconnus. Évitez de rappeler des numéro 1-900 (frais élevés!) 
  • Dans vos courriels, supprimez directement sans répondre les messages provenant de sources inconnues ou douteuses. Désactivez le volet d’affichage, car cela envoie parfois de l’information à l’expéditeur du courriel frauduleux. Une institution financière ne vous contactera JAMAIS par courriel pour vous demander de l’information ou de répondre en cliquant sur un lien dans un message courriel. Détruisez tous les pourriels et  évitez de communiquer avec des numéros de téléphone qui y sont contenus, de même que des sites internet référés. Évitez d’envoyer des renseignements personnels par courriel. 
  • Sur votre ordinateur et votre téléphone intelligent, installez un bon logiciel antivirus et anti espiogiciels et faites toutes vos mises à jour... Consultez un professionnel de l’informatique au besoin. Les logiciels ne sont pas infaillibles non plus, donc il faut demeurer prudents. Vous devriez avoir un pare-feu qui protège votre ordinateur.
  • Si vous voulez accéder un site internet, tapez complètement le nom vous-même dans la barre d’adresse. Évitez de cliquer sur des adresses dans des courriels. Attention, les fraudeurs sont habiles pour créer de faux site internet des banques, etc.  Évitez les sites qui vous proposent des téléchargements de musique ou de films gratuitement.  Dans internet, évitez de cliquer sur des publicités qui s’affichent à l’écran car vous pourriez installer des logiciels malveillants… 
  • Après avoir navigué sur internet, videz la mémoire CACHE du navigateur. Si vous devez faire des achats en ligne, faites le uniquement sur des sites sécurisés (l’adresse commence par https  ). Sur des ordinateurs publics (bibliothèque par exemple et cafés internet), évitez de faire des transactions et achats en ligne.  
  • Enfin, choisissez des mots de passe digne de ce nom…difficiles à deviner, alternant lettres et chiffres, majuscules et minuscules. Les mots de passe devraient être changés régulièrement (par exemple tous les 3 mois). Il existe des logiciels pour la gestion des mots de passe qui cryptent l’information de tous les mots de passe pour les sites et accès internet souhaités. Ce logiciel est accessible avec un seul mot de passe long et sécuritaire. Informez-vous auprès d’un spécialiste en informatique.

Pour terminer, peu importe le type de fraude dont vous pourriez être victime, communiquez sans délai avec le poste de police près de chez vous afin de porter plainte ou obtenir plus d’information sur vos droits et les ressources. Pour rejoindre la Sûreté du Québec MRC de Montcalm, composez le 310-4141 sur un téléphone ordinaire, ou sur un cellulaire *4141.

Autres ressources importantes :

Centre antifraude du Canada : 1-888-495-8501 
Permet de mieux informer le public et éviter que d’autres personnes tombent dans le piège…


Guide d’assistance aux victimes de la Gendarmerie Royale du Canada :

jeudi 17 juillet 2014

Qu’est-ce qu’un mandat de protection? (auparavant "mandat en cas d'inaptitude")



plume et signature Le mandat de protection est un document (le mandat) dans lequel une personne majeure et lucide (le mandant) désigne une autre personne (le mandataire) qui veillera à prendre des décisions concernant sa personne et ses biens dans le cas où elle deviendrait inapte à le faire elle-même. Ce mandat entre en fonction lors de votre inaptitude. En rédigeant ce document, le mandant évite à ses proches d'être obligés de mettre en vigueur un des régimes de protection prévue par la Loi soit: curatelle, tutelle au majeur ou la nomination d'un conseiller.                                                                      

Le mandat de protection peut se faire devant témoins ou notarié. Le mandat de protection notarié vous offre les mêmes garanties que le testament notarié c'est-à-dire qu'il sera fait à votre mesure, il sera conservé à notre Étude et un avis sera publié au registre des mandats de la Chambre des notaires du Québec. Également, en faisant votre mandat de protection devant un des notaires de notre Étude, vous bénéficierez de conseils juridiques toujours adaptés à votre situation familiale et économique.
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Que veut dire "homologuer un mandat de protection"?


L'exécution de votre mandat de protection est subordonnée à la survenance de votre inaptitude et à l'homologation par le tribunal de votre mandat. Votre inaptitude devra être constatée au moyen d'une évaluation médicale et psychosociale. Une fois ce constat effectué, le mandat devra être homologué, c'est-à-dire qu'il sera soumis au juge afin que ce dernier vérifie votre inaptitude, vérifie l'existence du mandat ainsi que sa validité. Une fois le jugement obtenu, votre mandataire nommé pourra voir à l'administration de vos biens et à la protection de votre personne.



Qu'arrive-t-il si vous devenez inapte sans avoir fait au préalable un mandat de protection?


La loi indique que si vous devenez inapte sans avoir fait au préalable de mandat de protection, vos proches devront vous ouvrir un régime de protection. Le régime choisi dépendra du degré et de la durée de votre inaptitude. Ainsi, vos proches devront obtenir une évaluation médicale et psychosociale qui constate votre inaptitude. Une assemblée de vos parents, alliés et amis devra avoir lieu, laquelle assemblée a pour rôle de suggérer un curateur ou un tuteur ou un conseiller ainsi qu'un conseil de tutelle formé de 3 membres de votre famille. Votre curateur ou votre tuteur ou votre conseiller devra faire l'inventaire de vos biens, devra offrir une sûreté pour garantir son administration et devra rendre des comptes annuellement à votre conseil de tutelle et au Curateur Public du Québec.

Finalement, le Curateur Public du Québec pourrait être nommé comme votre tuteur, si personne de votre entourage n'accepte d'être nommé.

Rédigé par Me Marie-Josée Manègre, notaire
Logo PME inter notaires Gagnon, Cantin, Lachapelle et associés. Joliette, St-Jacques, Ste-Julienne 

lundi 7 avril 2014

Pour un contrat social en faveur des aînés



Nous ne pouvons pas nier que notre société vieillit rapidement, mais aussi qu'une certaine précarité s'installer pour les aînés. C'est en ce sens que le réseau FADOQ s'est positionné avec la rédaction de son Manifeste "Pour un contrat social en faveur des aînés du Québec"


"Parce que les enjeux touchant les aînés sont fondamentaux pour notre société, nous croyons qu’il est de première importance de prendre conscience dès maintenant que nous avons tous la responsabilité de nous engager à assurer une qualité de vie adéquate aux aînés." mentionne le manifeste.

Voyons dans le vieillissement de la société québécoise une belle occasion pour tirer profit du savoir, de l'expérience et de la sagesse de ces générations d'aînés et envisageons la garantie de leur qualité de vie comme un investissement dans le présent et notre futur.

Quatre principes d'une qualité de vie adéquate


  • Santé

Les aînés ont des besoins spécifiques qui sont propres au vieillissement et à ses conséquences. Le vieillissement n’est pas une maladie, c’est une étape de la vie qui passe et à laquelle personne n’échappe. Les aînés doivent pouvoir avoir accès à un éventail de soins, allant du spécialisé au général, de courte ou de longue durée, en établissant la priorité aux soins à domicile et aux ressources nécessaires aux proches aidants.


  • Bien-être

Assurons-nous, en tant que société disposant de suffisamment de richesse et de ressources, que le vieillissement ne devienne pas synonyme d’appauvrissement, d’itinérance, de malnutrition, d’isolement ou de solitude. Assurer à toutes les personnes de plus de 50 ans les moyens de se loger adéquatement, de se nourrir correctement, de s’habiller convenablement, de s’amuser et se divertir suffisamment aura des répercussions positives pour toute la société.

  • Sécurité

À l’âge où la vigueur et la confiance qui l’accompagne nous ont trop souvent quittées, la vulnérabilité ouvre la porte aux abus de toutes sortes, à la maltraitance, à l’intimidation ou la fraude. La société québécoise, qui se veut égalitaire et solidaire, a le devoir de suppléer à l’incapacité de certains ou certaines d’assurer leur sécurité.


  • Appartenance

Les aînés ont passé beaucoup de temps à parfaire l’expérience, à bonifier les connaissances ou à valider des intuitions. Tirons-en profit. Offrons-nous collectivement le luxe d’entendre nos aînés, demandons-leur de s’exprimer sur les enjeux de l’heure, donnons-leur un rôle plus actif, incluons-les dans les processus de décision. Garantissons-leur une participation active et le droit d’être des citoyens à part entière.

Pour en savoir plus sur le manifeste en faveur d'une qualité de vie adéquate

Pour accéder à la pétition en faveur d'un contrat social en faveur des aînés

Rédigé par Yvonne Jalbert, coordonnatrice des programmes, FADOQ Lanaudière


lundi 24 mars 2014

La maltraitance commise en Centres d'hébergement

Selon Marie Beaulieu, titulaire de la chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées, la maltraitance commise par des proches vivant en Centres d'hébergement est une problématique qui est en émergence et peu documentée.

La maltraitance auprès des personnes aînées qui vivent en centres d'hébergement (CHSLD) peut être commise par des proches, par les résidents entre eux et peut également découler d’éléments organisationnels.


La maltraitance envers les aînés commise par les proches en centre d'hébergement est aussi présente que celle qui l’on rencontre à domicile. Selon les informations contenues dans le rapport d’activités de la Ligne Aide Abus transmis en mars 2012, au Québec ce sont 6,54 % des appels à la Ligne qui proviennent des gens hébergés en centre d'hébergement.  Or, peu importe le milieu de vie, les personnes maltraitantes sont généralement des proches de la personne vulnérable (enfants à 34,49 %, conjoint à 5,19% et autres membres de la famille à 8,65%).

En centre d'hébergement, nous retrouvons aussi de la maltraitance commise entre résidents. Elle se présente sous forme d’intimidations, d'insultes, de bousculades et même de harcèlement.  C’est souvent ce type de maltraitance qui est le plus rapportée en centre d'hébergement.

On retrouve aussi de la maltraitance institutionnelle.  Elle peut être commise par du personnel-soignant ou du personnel-cadre, mais elle peut être aussi causée par des circonstances de stress et d’épuisement occasionnés par des employés en nombre insuffisant pour répondre aux nombreux besoins de la clientèle hébergée.

Pour en connaître davantage sur ce phénomène, le ministère de la Santé et des services sociaux a confié un mandat à la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées d’analyser les divers mécanismes de dénonciation, qui sont obligatoires ou non, de la maltraitance en milieu d’hébergement.



Rédigé par Ghislaine Jetté, coordonnatrice régionale - maltraitance envers les aînés
Agence de la santé et services sociaux de Lanaudière

jeudi 13 mars 2014

lundi 24 février 2014

Maltraitance financière: nouvelle brochure de ACEF Montérégie-Est

L'ACEF Montérégie-Est vient de publier une nouvelle brochure d'information pour prévenir la maltraitance financière. Un autre bon outil de prévention à notre portée! Cliquez sur l'image pour ouvrir le document.

http://www.acefmonteregie-est.com/files/Brochure%20Maltraitance%20financiere.pdf

La brochure "Vieillir en sécurité": un outil de choix!

La brochure "Vieillir en sécurité" est un excellent outil de lutte contre la maltraitance envers les personnes âgées. Elle contient entre autres de l'information générale sur la maltraitance et l'outil d'évaluation de la dangerosité ODIVA 360.




On le sait, malheureusement, les victimes ont souvent peur de porter plainte. Elles ont peur des représailles. Les victimes sont souvent seules et isolées et elles se sentent très impuissantes. Si vous soupçonnez qu'une personne est victime de maltraitance... vous êtes peut être la seule personne que la croisera et qui pourrait l'aider... Il est de notre devoir de soutenir une personne qui serait victime de maltraitance et lui offrir de l'aide.  Déjà, il s'agit de vérifier si nos soupçons sont fondés et si les facteurs de risque sont bien présents, notamment en remplissant le questionnaire d'évaluation du danger "ODIVA 360" que l'on retrouve dans la brochure Vieillir sans violence. Si vos soupçons deviennent bien présents, consultez alors une ressource compétente, tel que la Ligne Aide Abus Aînés au 1-888-489-2287 ou Info-Santé/Info-Social 8-1-1.

Et n'oubliez pas que pour toute urgence... faites le 911.



Des exemplaires peuvent être commandés à L'AQDR Nationale
514 935-1551 / 1-877-935-1551    bureaunational@aqdr.org

mardi 28 janvier 2014

Le consentement aux soins chez les personnes inaptes

On croit à tort que les personnes déclarées inaptes(1), soit partiellement ou totalement, n’ont plus de pouvoir décisionnel sur leur personne. Au contraire, en vertu du Code civil, toute personne, y compris celle protégée par un régime de protection ou un mandat homologué, est présumée apte à consentir à des soins. L’aptitude à consentir ou refuser à des soins doit être vérifiée chaque fois qu’un "soin" est proposé. (On entend par "soins" tous les traitements, examens, prélèvements, médications, opérations, hébergement en résidence ou en centre d’hébergement, etc…) Une personne inapte ne peut donc être soumise à des "soins" sans son consentement. 
Afin de contribuer à défaire un mythe qui circule encore abondamment, une personne ne peut donc pas être hébergée et sortie de son domicile sans son consentement, sauf s’il y a d’importantes répercussions sur sa santé ou de grands dangers pour sa personne. Ceci est assez laborieux à démontrer, et au final c’est un juge sur l’avis de professionnels qui doit trancher et décider.  
  

L’évaluation de la capacité à consentir à un "soin" est généralement faite par un médecin ou un autre professionnel de la santé. Certaines questions seront posées à la personne concernée afin de vérifier si elle comprend:

  • son état, sa maladie
  • la nature et le but du soin proposé
  • les risques du soin proposé
  • les risques de refuser le soin proposé 
Si le résultat de l’évaluation démontre que la personne est apte à consentir au soin proposé, le choix de la personne sera obligatoirement respecté.

Cependant, si la personne est jugée "inapte à consentir à des soins" (voir les volets en bleu qui sont évalués afin de déterminer de cette capacité), le tuteur, curateur ou mandataire doit s’informer auprès du professionnel de la santé sur les questions suivantes avant de donner son consentement pour la personne inapte:
  • En quoi le traitement/soin est-il requis pour la santé mentale ou physique de la personne protégée?
  • En quoi est-il bénéfique et opportun?
  • Quels sont les risques à encourir par rapport aux bienfaits escomptés?                
Respecter la volonté de l’usager sous protection

Il est possible que les croyances et les volontés exprimées par la personne, alors qu’elle était lucide, soient contraires à celles de son représentant légal. Celui-ci doit alors les respecter, même si cela va à l’encontre de ses propres convictions.

Si la personne refuse catégoriquement un soin et qu’elle a été jugée inapte à consentir (Code civil article 16) :

          «  L’autorisation du tribunal est nécessaire si le majeur inapte à consentir refuse catégoriquement de recevoir les soins, à moins qu’il ne s’agisse de soins d’hygiène ou d’un cas d’urgence. »

Il arrive que, malgré le consentement du représentant légal, la personne déclarée inapte à consentir refuse catégoriquement le soin proposé. Dans ce cas, selon le Code civil et dans le seul intérêt de la personne, la cause peut être portée devant le tribunal afin d'obtenir l’autorisation de donner le "soin" à la personne inapte, malgré son refus.

Qui consent lorsque l’usager n’a pas de tuteur, curateur ou mandataire?

Si la personne jugée inapte n’est pas sous régime de protection ou sous mandat, voici les personnes qui pourraient alors donner le consentement à sa place:
  • son conjoint
  • un proche parent
  • quiconque démontrant un intérêt particulier pour sa personne
  • le Curateur public, si la personne est isolée.
Pour toutes questions ou informations plus spécifiques sur le consentement aux soins, vous pouvez contacter le Curateur public du Québec au numéro de téléphone suivant : 514-873-5228 ou sans frais 1-800-363-9020

Note 1: Suite à la décision d’un juge et de l’homologation d’un mandat ou ouverture d’un régime de protection)

Rédigé par Caroline Allard T.S., travailleuse sociale au CLSC de St-Esprit (Lanaudière, Québec) 
                                                                                  
Référence : Curateur public de Québec